Randonnées : 4 itinéraires proposés

Aperçu du pont reliant Valenton et Créteil depuis la Tégéval

Les randonnées participatives du paysage

Le territoire du Val-de-Marne s’inscrit dans un carré de 20 km de côté, soit une journée de marche sans obstacles. Ici, un point de vue panoramique permet de comprendre d’un seul coup d’œil le territoire. Là, une pente abrupte nous donne l’occasion de ressentir la topographie. Plus loin, des paysages du quotidien peuvent être parcourus. Le paysage s’exprime à toutes les échelles de parcours ; c’est celui des itinéraires du quotidien, ou de celui que l’on va chercher en fin de semaine pour une promenade dans de grandes étendues boisées et agricoles. Les randonnées participatives ont permis d’enrichir le volet des paysages vécus par les citoyens. Outils actifs de tracés exploratoires et de découvertes, les randonnées ont permis d’affiner et de récolter les réactions, les ressentis, au gré de différents arpentages.

Les 4 parcours de randonnées

Cette démarche s’est concrétisée par la conception de quatre itinéraires, en se fondant notamment sur l’exploitation des 388 questionnaires, permettant de pointer des lieux précis identifiés par les habitants. Ce recensement à permis de relever des lieux emblématiques, appréciés par les usagers ou des lieux ressentis comme déplaisants par les citoyens. Les cheminements entre ces points ont ainsi été élaborés selon trois principes :

1. Relier les grands lieux du paysage mentionnés par les citoyens, en s’appuyant sur la traversée de petits lieux du paysage de proximité, mentionnés plus ponctuellement.
2. Avoir une approche en « transect », c’est-à-dire des parcours qui puissent révéler une forme de « vue en coupe » à travers différentes typologies d’espaces à l’intérieur d’une entité.
3. Révéler des continuités possibles, en termes de confort de cheminements ou de présence végétale.

En parallèle pour finaliser le tracé, deux approches ont été appliquées :

• S’appuyer sur une multitude de cartographies détaillant chacune des possibilités de cheminements différents (IGN, OpenStreetMap et Google Earth, cartes locales de randonnées…),
• Effectuer un repérage complet des parcours pour finalement baliser des chemins de traverses, les sentiers secondaires et les vues intéressantes, permettant de relier les grands sites incontournables.

Cartographie des itinéraires de randonnées

Les cartes interactives… pour randonner vous-même

La démarche d’élaboration de ces itinéraires a permis de créer une carte interactive pour chaque parcours, sur l’outil MyMaps, de façon à être utilisable le « jour J » des randonnées, mais aussi ultérieurement par qui le souhaite. Vous pouvez ainsi retrouver ces tracés interactifs en suivant les liens ci-dessous et, si le cœur vous en dit, les utiliser pour partir vous-même à la découverte des paysages du Val-de-Marne :

1. De la Bièvre à l’Orge (17km de marche) - (Google/maps)
2. Val de Seine, Grands parcs et lacs (17,5km de marche) - (Google/maps)
3. Brie, rivières et forêts (17km de marche) - (Google/maps)
4. Marne et Centres-Villes (18km de marche) - (Google/maps)

Les vidéos des randonnées participatives

Des captures vidéo des parcours ont été réalisées de façon à conserver une trace de l’expérience ainsi que des échanges. Elle restitue ces randonnées collectives de façon immersive, selon un point de vue de marcheur, sans montage particulier à ce stade, mais la vidéo en ligne permet également de visualiser des sélections de séquences et les temps de débats, en s’appuyant sur le minutage indiqué sous les vidéos.
Vous pouvez vous immerger dans les randonnées comme si vous y étiez à travers les vidéos, en cliquant sur les liens suivants :

1. De la Bièvre à l’Orge
2. Val de Seine, Grands parcs et lacs
3. Brie, rivières, et forêts
4. Marne et Centres-Villes

Les dynamiques du paysage perçu par les randonneurs

Il ressort de l’expression des participants lors de ces randonnées que le Val-de-Marne est un territoire de contrastes, fait de continuités, de ruptures et de surprises, avec une diversité d’espaces et de différentes échelles. Les éléments qui apparaissent comme des continuités sont les éléments hydrographiques, cours d’eau, berges, lacs, les espaces de bois et forêt, la succession de parcs, le tissu pavillonnaire, les sentiers…

Les infrastructures routières principales et ferroviaires, les zones d’activités, le manque d’ouvrages de franchissements, les quartiers d’habitats collectifs type grands ensembles et les nuisances du quotidien (bruit / pollution / trafic / réseaux) forment des discontinuités fortes et des ruptures dans les parcours. Il ressort des randonnées un besoin d’espaces végétalisés pour « fuir l’urbain », avec un attrait pour les espaces de « nature » au caractère non artificialisé. Les parcours ont permis de faire découvrir la diversité du Val-de-Marne (parcs, berges, friches etc.), un intérêt pour le pittoresque et le dépaysement à l’échelle des grands espaces et des petits espaces, une découverte des milieux agricoles.

Les points de vue apparaissent comme des points d’intérêt, permettant une abstraction du quotidien et la lecture des paysages urbains denses. Il est surprenant que les espaces publics ne soient pas mentionnés par les randonneurs hors bourgs ruraux et centre-ville historiques, et que le bâti apparait de manière qualifiante uniquement comme élément de patrimoine ancien.
Enfin, les paysages « construits » sont rarement abordés, la nature, la végétation, l’eau étant les seules composantes considérées comme valables pour qualifier un espace de « paysage ».

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