Entité n° 4 – Les boucles de la Marne
Fiche identité
Situation géographique | Aux portes de Paris, tout au Nord du Val-de-Marne |
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Communes concernées | Bry-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Charenton-le-Pont, Chennevières-sur-Marne, Créteil, Fontenay-sous-Bois, Joinville-le-Pont, Maisons-Alfort, Nogent-sur-Marne, Ormesson-sur-Marne, Le Perreux-sur-Marne, Saint-Mandé, Saint-Maur-des-Fossés, Saint-Maurice, Sucy-en-Brie, Vincennes |
Paysages rencontrés | La Marne et ses îles, le Viaduc de Nogent-sur-Marne Relief formé par des terrasses et des coteaux |
Superficie | 10 km de largeur, 10 km de longueur |
Viaduc du Perreux-sur-Marne
Histoire
Historiquement, les villages se sont implantés de manière à être tenus à l’écart des inondations de la Marne et des marécages.
En 1850, la construction des lignes de chemin de fer permet de relier directement la vallée de la Marne à Paris. La vallée marécageuse et rurale va alors se métamorphoser en vallée habitée.
Dès 1920, on assiste à la création d’écluses et de barrages, par exemple à Saint-Maurice. Les boucles inondables sont asséchées et drainées. La construction de nappes pavillonnaires, l’établissement de guinguettes, de casinos et d’équipements nautiques s’accélère.
Le développement urbain pavillonnaire, quant à lui, s’accélère au sortir de la première guerre mondiale.
Dans la seconde moitié du 20ème siècle, de nombreux ouvrages sont construits, parmi ceux-ci, l’autoroute de l’Est (A4) (1975- 76), la Francilienne A86 (diffuseur nord en 1980 et diffuseur sud en 1986) ,ou encore le RER A.
Puis, dans les années 2000, la quasi-totalité du territoire est couverte par l’urbanisation. Les derniers espaces ouverts sont construits, et l’activité agricole, hormis quelques espaces de jardins familiaux, disparaît.
Depuis les années 1990, une dynamique en faveur de la reconquête des rivières et des milieux naturels émerge.
Bords de Marne à Chennevières-sur-Marne
Caractéristiques paysagères
Cette entité présente une atmosphère verdoyante qui est principalement issue de la végétation foisonnante des berges en bord de Marne, de la présence d’îles parfois inaccessibles et des boisements discontinus sur les coteaux. Les bords de la Marne sont principalement occupés par de l’habitat résidentiel et des rues urbaines aux allures parfois villageoises. Ginguettes, villégiatures, berges bucoliques et autres activités nautiques et sportives s’y sont développées.
L’ensemble du territoire des boucles de la Marne est couvert par des tissus urbains, exception faite de quelques respirations vertes, des grands espaces ouverts industriels et d’accotements autoroutiers.
En outre, quelques poches de tissus d’activités et d’équipements sont concentrés principalement le long des grands axes autoroutiers et ferroviaires.
Passerelle piétonne à Bry-sur-Marne
Enjeu « Axes de composition »
Des axes structurants transversaux de composition du territoire :
- La Marne, un axe paysager et culturel.
Enjeu « Socle géographique »
Une géographie révélée, des échappées visuelles et des basculements topographiques :
- Les ouvrages d’art.
- Les coteaux et les belvédères.
- La butte de Fontenay.
Enjeu « Espaces urbains »
Des mutations, des densifications et des renouvellements de tissus urbains et du cadre de vie :
- Les tissus pavillonnaires.
- Les quartiers de collectifs sur les coteaux.
- Les alignements d’arbres.
Enjeu « Espaces paysagers »
Des continuités vivantes supports d’usages collectifs et de nature (eau, sol, air, biodiversité) pour des pièces :
- Les rives de la Marne et ses îles, le canal de Saint-Maur.
- Le bois de Vincennes et ses lisières.
- Le linéaire des coteaux jardinés (espaces collectifs et privés).
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