Unité n° 4.3 – La vallée de la Marne

Fiche identité

Situation géographique Vallée large et étendue qui accueille deux boucles successives, celles de Champigny-sur-Marne, et celle du Perreux-sur-Marne.
Communes concernées Bry-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Fontenay-sous-Bois, Joinville-le-Pont, Nogent-sur-Marne, Le Perreux-sur-Marne.
Paysages rencontrés Port de plaisance de Nogent-sur-Marne. Viaduc de Nogent-sur-Marne. La Marne et ses îles. Grands axes D34, D3, D4, A4, A86
Superficie 4.5 km de largeur, 6 km de longueur


Parc du Tremblay à Champigny-sur-Marne

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Histoire

Dès la fin du 19ème siècle, avec le développement du chemin de fer, la métamorphose du territoire s’engage. Les paysages ruraux et agricoles sont transformés en banlieue pavillonnaire. Dans un premier temps, ce sont le long des berges, le long des voies de communication, et à proximité des gares que l’habitat se développe. Puis, l’étalement urbain se poursuit sur les places restantes. Quelques opérations de logements collectifs complètent ce tissu urbain (cités-jardins, grands ensembles) jusqu’à la reconquête urbaine et les opérations de renouvellement récentes des années 2000.


Promenade le long de la Marne au Perreux-sur-Marne

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Caractéristiques paysagères

La morphologie de cette unité résulte directement de l’eau et de son œuvre.

Intégralement recouvert par l’urbanisation, ce territoire possède quelques grandes respirations paysagères structurantes : la Marne, ses berges et ses îles anthropisées ou naturelles, de grands parcs, quelques grands espaces ouverts.

Principalement constituée de tissus pavillonnaires, l’urbanisation correspond aux opérations de lotissements de banlieue.
L’échelle des typologies pavillonnaires, les rues au caractère jardiné et privatif orientées vers l’eau, les promenades plantées aux abords des rives, constituent un cadre de vie qualitatif et singulier. Notons que ces promenades correspondent en général aux anciens chemins de halage.


Résidences semi-ouvertes au Perreux-sur-Marne

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Enjeu « Des repères géographiques de compréhension du territoire »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Adoucir les effets de ruptures et de coupures infrastructurelles liées au passage de l’autoroute A4 le long de la Marne par une requalification paysagère de ses franges et la création de franchissements. Exemple : relier le parc du Tremblay à la Marne.
  • Souligner la présence dans le territoire des ouvrages d’art remarquables (franchissements de la vallée) et les éléments de repères urbains qui mettre en scène la topographie.

Enjeu « Un projet commun autour de l’ex N3, de la N4, de la D120 et des berges de la Marne »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Établir une stratégie de requalification paysagère et urbaine pour les axes structurants N3, N4 et D120.
  • Conforter la continuité de déplacements doux / actifs le long de la Marne, parc linéaire en lien avec le maillage urbain et axe de découverte privilégié du paysage (canal, écluses, ripisylves, îles etc.).

Enjeu « Un maillage vert, support de continuités douces dans les tissus urbains »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Renforcer la relation entre les bords de Marne, les quartiers d’habitations proches et le haut de la vallée, en s’appuyant sur les composantes paysagères existantes privées et publiques (continuités d’alignements d’arbres, milieux aquatiques, signalétique urbaine, traversées et sentes piétonnes).
  • Conforter la nature existante par la prise en compte des limites entre l’espace privé et l’espace public comme motif paysager singulier (désimperméabilisation des sols, Pleine terre pour les végétaux, îlot de fraicheur, infiltration de l’eau pluviale etc.).

Enjeu « Les rives de la Marne, ses îles et les respirations paysagères, composantes territoriales »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Connecter les rives de la Marne aux maillages urbains par le déploiement d’un réseau de traversées en lien avec les franchissements de la rivière et ses éléments remarquables : pont, patrimoine fluvial, toponymie etc.
  • Identifier la palette végétale liée à l’eau, spécificité paysagère à installer dans la ville : arbre dans l’espace public, rives et gestions des berges, restauration écologique, sentier d’interprétation, récupération des eaux pluviales etc.


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