Unité n° 5.4 – La vallée du Réveillon

Fiche identité

Lavoir à Santeny

Histoire

Le Réveillon tire son nom de son cours longtemps indomptable qui sort brusquement de son lit. Les vieilles histoires racontent : «  il arrive que, brusquement, à certaines périodes, par fortes pluies elle se réveille et inonde sa vallée ».

Depuis, plusieurs étangs ont été construits sur son parcours, comme à Villecresnes en 1989 pour réguler les variations brusques de la rivière, rendre son cours plus apaisé et maîtriser les inondations. Cela a permis aux rives d’être plus praticables et constructibles.

En conséquence, les implantations historiques des villages répondent à la nécessité de se protéger des débordements de l’eau. L’étalement urbain prend la forme de lotissements et se conjugue avec le développement du chemin de fer dès 1900. La vallée reste tout de même préservée malgré le grignotage pavillonnaire qui se développe, surtout à Villecresnes. Par ailleurs, l’urbanisation qui a démarré sur les franges des coteaux a permis de maintenir des espaces agricoles et naturels au centre de la vallée. Seul le village de Santeny se développe en creux de vallon.

Centre ancien à Santeny

Caractéristiques paysagères

La vallée du Réveillon reste relativement préservée et conserve une ambiance rurale forte. Le territoire se caractérise par une alternance de coteaux urbanisés, d’espaces boisés naturels et de parcelles agricoles sur les versants les moins abrupts.

Au nord, l’habitat est prédominant et est adossé à des bois alors qu’au sud, le territoire est dédié à l’agriculture.

La rivière du Réveillon est un sous affluent de la Seine. Il traverse les communes de Santeny, Marolles-en- Brie et Villecresnes et poursuit sa route jusqu’à la vallée de l’Yerres. Ses rives sont presque toujours aménagées et accessibles pour les piétons mais restent non urbanisées tout au long de son parcours.

Particulièrement présente dans la vallée du Réveillon, la végétation prend des formes variées : bois, bosquets, alignements, prairies, etc.

Chemin le long du Réveillon à Villecresnes

Enjeu « Des repères géographiques de compréhension du territoire »

1 objectif est associé à cet enjeu :

• Répertorier et gérer les échappées visuelles et les cônes de vues depuis les espaces de basculement existants, lieux privilégiés de perception du paysage.

Exemple : aménagement de belvédères, gestion de la hauteur des constructions et de la végétation.

Enjeu « Un projet commun autour de la N19 et des berges du Réveillon »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

• Établir une stratégie de recomposition paysagère et urbaine autour de l’axe historique N19 et de ses potentielles mutations.

• Renforcer et poursuivre les aménagements des continuités de déplacements (doux / actifs) existants le long du Réveillon, liaisons vertes en lien avec la Végétale (axe de découverte privilégié), les différentes pièces paysagères et le patrimoine en rapport avec l’eau (canal, moulin, écluse, rus, etc.).

Enjeu « Un maillage vert, support de continuités douces dans les tissus urbains »

3 objectifs sont associés à cet enjeu :

• Mettre en relation les quartiers environnants avec les cours d’eau en s’inspirant des ambiances naturelles des rives.

Exemple : le plan des déplacements et d’itinéraires pour randonnées du département (PDIR) pourrait être le support de cheminements donnant accès au Réveillon.

• Recomposer et renforcer le caractère paysager des franges villageoises et des respirations paysagères (espaces ouverts), lieux d’interfaces entre les espaces agricoles, publics et les limites des quartiers pavillonnaires.

• Composer avec l’arbre comme outil de développement et de requalification des espaces publics et des opérations privées (désimperméabilisation des sols, Pleine terre pour les végétaux, continuités écologiques, etc.) : sensibilisation aux enjeux de biodiversité et protection des jardins de cœur d’îlot. .

Enjeu « Le linéaire de la Végétale, les rives du Réveillon, le linéaire des coteaux boisés, les espaces cultivés, composantes territoriales »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

• Mettre en place des transitions entre les berges du Réveillon, les espaces agricoles (prairies, pâturages…) et les espaces urbanisés en se servant de la trame paysagère existante.

Exemple : réseau de haies et de chemins.

• Conforter et protéger les dispositifs de végétation Riparienne (arbres, ripisylves, haies, etc.) et les espaces de respiration, valeurs clés des paysages de la vallée du Réveillon.

Exemple : gestion de l’accueil du public dans les Espace Naturel Sensible (ENS), espaces dédiés à la nature en mettant à l’écart les circulations humaines.

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