Unité n° 5.5 – Les villages du plateau Briard

Fiche identité

Serres à Mandres-les-Roses

Histoire

Le plateau de Brie est historiquement agricole et a su conserver son cadre rural. Dès le Moyen Âge, la rose est cultivée en Brie mais son exploitation va surtout se développer à partir du 19ème siècle. En 1957, Mandres-en-Brie devient Mandres-les-Roses.

L’activité de maraîchage, elle, se développe dans les années 1960. Dans les années 1970, les trois domaines de Roseval, de Rosebrie et de Saint Leu sont créés sous la forme d’un vaste ensemble agricole sur le plateau. On y trouve notamment toutes sortes de serres.

En parallèle, s’observe un étalement pavillonnaire sur le plateau dès les années 1925 qui s’accélère à partir de 1960, joignant les communes de Périgny-sur-Yerres et de Mandres-les-Roses. Dans les années 1970-1980, le tissu urbain s’est développé et est venu entourer le bâti déjà existant.

Jardins familiaux à Périgny-sur-Yerres

Caractéristiques paysagères

Le plateau de Brie est constitué d’une mosaïque de paysages : parcelles, cultures céréalières, serres, prairies, pépinière, bosquets, jachères, friches, lotissements, habitations plus anciennes, zones artisanales et commerciales, etc. Cette succession d’espaces démontre une diversité d’activités et d’usages qui cohabitent.

Le territoire se compose de champs cultivés entre Santeny et Marolles-en-Brie et, plus au sud, entre Mandres-les-Roses et Périgny-sur-Yerres. Ce sont les paysages de campagne les plus proches de Paris.

Le tissu urbain est constitué de pavillons qui partent des noyaux villageois, et qui ont rassemblé les bourgades les unes aux autres sans pour autant investir complètement le plateau.

Deux petites zones artisanales et commerçantes sont implantées respectivement à côté de l’ancienne gare de Mandres-les-Roses et le long de la RD251 à Périgny-sur-Yerres.

Lotissement à Périgny-sur-Yerres

Enjeu « Des repères géographiques de compréhension du territoire »

1 objectif est associé à cet enjeu :

• Travailler et permettre les échappées visuelles (courtes, moyennes et longues), pour pérenniser et faire dialoguer les espaces urbains avec les plaines céréalières et maraîchères, espaces ouverts attenant aux lotissements, donnant à voir l’horizon.

Enjeu « Un projet commun autour de la N19 et des franges agricoles »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

• Établir une stratégie de recomposition paysagère et urbaine autour de l’axe historique N19 et de ses potentielles mutations.

• Maintenir et conforter l’entièreté des espaces horticoles et agricoles pour limiter leur fractionnement en qualifiant les franges et les transitions avec les espaces urbanisés.

Enjeu « Un maillage vert, support de continuités douces dans les tissus urbains »

3 objectifs sont associés à cet enjeu :

• Harmoniser les limites et les transitions comme lieu de médiation entre exploitants agricoles (sous toutes ses formes), habitants, voisins et visiteurs.

Exemple : élaboration d’un plan « haie bocagère » sur le territoire, outil de gestion et de médiation pour un paysage commun et partagé qui prolonge le parcours de découverte et de sentier d’initiation et l’Atlas de la biodiversité (en cours d’élaboration).

• Renforcer le rôle et la présence des lotissements agricoles (procédure d’allotissement d’exploitations) en tant que démarche singulière, pour maintenir une agriculture vivrière et horticole.

• Conforter et protéger les dispositifs de végétation existants et les motifs agricoles associés (haies, rideaux d’arbres, vergers, arbres isolés, bosquets, fossés, etc.).

Enjeu « Le linéaire de la Végétale, les espaces horticoles périurbains, les grands espaces cultivés, composantes territoriales »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

• Profiter des projets d’aménagement sur le territoire pour créer des lieux d’interfaces avec les espaces agricoles en lien avec les axes de découverte du plateau Briard. Exemple : la Végétale, le sentier d’interprétation agricole.

• Reconsidérer et utiliser la haie champêtre pour accompagner les parcours de découverte comme élément de structures anthropiques des paysages (haies hautes ou haies basses) suivant les situations, et auxiliaire d’agriculture, support de biodiversité.

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