Unité n° 5.2 – La vallée du Morbras

Fiche identité

Situation géographique À l’interface entre le plateau boisé et le plateau urbanisé de Champigny
Communes concernées Noiseau, Ormesson-sur-Marne, La Queue-en-Brie, Sucy-en-Brie,
Paysages rencontrés Le Morbras, troisième rivière du département, Parc Départemental du Morbras, Château d’Ormesson, Coulée verte du ru de la Fontaine Villiers
Superficie 2,5 km de largeur, 5 km de longueur


Centre ancien à Noiseau

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Histoire

L’urbanisation principalement pavillonnaire de cette unité date du 20ème siècle. La croissance de l’agglomération Parisienne sur les dernières décennies a eu des impacts relativement faibles sur l’amont de la vallée du Morbras. Ainsi, les espaces agricoles et boisés y persistent malgré la pression foncière.

Les villages du territoire ont su conserver une identité rurale au fil du temps, en témoigne le village Briard de la Queue-en-Brie, qui dispose encore de son centre ancien et de la ferme de l’Hermitage.

Par ailleurs, en 2013 le parc départemental du Morbras a été classé Espace Naturel Sensible (ENS) en vue de protéger, gérer et faire connaître cet espace de plus de 12ha.


Château d’Ormesson à Ormesson-sur-Marne

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Caractéristiques paysagères

Cette petite vallée présente une image verdoyante champêtre et naturelle. Elle se compose d’une succession d’ambiances alternant entre espaces naturels, champs cultivés, espaces jardinés, parcs, boisements, villages de bord d’eau, quartiers pavillonnaires d’époques différentes et immeubles collectifs.

Troisième rivière du département, après la Marne et la Bièvre, le Morbras se fait discret. Les canalisations répétées où il est enterré et son accessibilité partielle et discontinue participent à le rendre peu visible, même si son tracé est mis en valeur ponctuellement comme au lavoir de La Queue-en-Brie, au parc départemental du Morbras ou encore au château d’Ormesson.

En résumé, trois ambiances se succèdent :

  • à La Queue-en-Brie, sur les pentes douces des versants, se trouvent des champs cultivés et des boisements de part et d’autre du centre ancien ;
  • entre Ormesson-sur-Marne et Noiseau, la nature est le support d’espaces récréatifs qui se poursuivent dans les tissus urbanisés par le biais de la coulée verte du ru de la Fontaine de Villiers ;
  • à Sucy-en-Brie, à la fois habitat individuel et ensembles d’habitats collectifs se développent de part et d’autre du lit du Morbras.


Lavoir à La Queue-en-Brie

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Enjeu « Des repères géographiques de compréhension du territoire »

1 objectif est associé à cet enjeu :

  • Recréer des points d’arrêts avec des vues sur la rivière en lien avec les traversées de la vallée, axes de découverte privilégiés des paysages et du patrimoine en rapport avec l’eau (canal, moulin, écluse, rus, etc.).

Enjeu « Un projet commun autour de la N4 et des berges du Morbras »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Mettre en relation les aménagements existants (parc départemental du Morbras, coulée verte du ru de la Fontaine de Villiers, sentiers, etc.), les quartiers environnants et les cours d’eau.
  • Établir une stratégie de réappropriation paysagère des espaces de la N4 dévolus à la voiture pour la transformer en boulevard urbain.

Enjeu « Un maillage vert, support de continuités douces dans les tissus urbains »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Agencer et renforcer les franges urbaines, les respirations paysagères (espaces ouverts), lieu d’interfaces entre les vallons agricoles, les espaces publics et les limites des quartiers pavillonnaires.
  • Composer avec l’arbre comme outil de développement et de requalification des espaces publics et des opérations privées (désimperméabilisation des sols, Pleine terre pour les végétaux, corridors écologiques, etc.).

Enjeu « Les rives du Morbras, la coulée verte du ru de la Fontaine de Villiers, les respirations paysagères et les grands espaces agricoles, composantes territoriales »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Profiter des projets d’aménagements sur le territoire pour créer des espaces de transition, support de biodiversité avec la rivière.

Exemple : lors d’un projet d’aménagement, renaturation de la ripisylve ou réouverture d’un affluent busé.

  • Conforter et développer des parcours (modes doux / actifs) accompagnés d’une végétation Riparienne* (arbres, ripisylves, haies, etc.) comme valeurs clés des paysages urbains, naturels et agricoles.


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