Unité n° 2.1 – Le plateau de Villejuif
Fiche identité
Situation géographique | Le territoire de l’unité constitue la pointe septentrionale du plateau de Longboyau et qui touche Paris |
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Communes concernées | Arcueil, Cachan, Chevilly-Larue, Fresnes, Gentilly, L’Hay-les-Roses, Le Kremlin Bicêtre, Morangis, Thiais, Villejuif, Vitry-sur-Seine, |
Paysages rencontrés | Redoute des Hautes-Bruyères, Aqueduc de la Vanne, Fort du Kremlin-Bicêtre, Centres de santé (hôpital du Kremlin-Bicêtre, hôpital Paul-Brousse et l’Institut Gustave Roussy à Villejuif, sanatorium de Chevilly-Larue) |
Superficie | 6.5 km de largeur, 4.5 km de longueur |
Histoire
L’activité du plateau s’est longtemps appuyée sur sa vocation agricole (vignes sur les pentes exposées à l’est ou champs de céréales sur le plateau et les hauteurs).
À partir du 18ème siècle, l’extraction de matériaux (carrières de gypse, travertin de Brie, plâtre et sablières) constitue une nouvelle activité économique. Les communes connaissent alors une augmentation de la population du fait de leur proximité à la capitale.
Le 19ème siècle marque le début de la fin de l’activité rurale. La population augmente (multiplication par 5 en 50 ans), et les bourgs s’étendent jusqu’à l’apparition des premiers lotissements dans les années 1920-1930. L’agriculture, même si elle constitue encore l’activité économique dominante, est alors en forte régression.
Aujourd’hui, les projets urbains et de mobilité – requalification de la RN7, prolongement de la ligne 7 du métro, gares du Grand Paris Express - se poursuivent.
Parc de la roseraie à L’Hay-les-Roses
Caractéristiques paysagères
Le territoire se caractérise par la présence de multiples formes urbaines ainsi qu’un tissu urbain dense et hétérogène (tissu de faubourg Parisien, grands ensembles, etc).
Structurés par de grandes voies de communication (autoroute A6, départ de la N7, route transversale D160), quelques espaces agricoles se retrouvent tout de même sur ce plateau : parc des Lilas, jardins familiaux le long de l’A6 et du fort de Bicêtre.
Le territoire de l’unité présente également une constellation de parcs, de squares, de placettes, et de coulées vertes pour relier les quartiers entre eux.
Enfin, de grandes échappées visuelles et des cônes de vue donnent à voir les vallées.
Villejuif : parc des Hautes Bruyères
Enjeu « Des repères géographiques de compréhension du territoire »
2 objectifs sont associés à cet enjeu :
- Reconnaître les échappées visuelles en rebord de plateau (espace de basculement) et les cônes de vues existants comme espaces de lecture de la vallée de la Bièvre et de la Seine.
- Valoriser la présence dans le territoire des bâtiments remarquables, éléments de repères dans la ville qui mettent en scène la topographie.
Exemple de repère : le château d’eau de Villejuif.
Enjeu « Un projet commun autour de la N7 »
1 objectif est associé à cet enjeu :
- Établir une stratégie de recomposition paysagère et urbaine de la N7 pour transformer cet axe structurant routier en boulevard urbain à l’échelle du plateau.
Enjeu « Un maillage vert, support de continuités douces dans les tissus urbains »
2 objectifs sont associés à cet enjeu :
- Maintenir et renforcer les perméabilités dans les tissus urbains en s’appuyant sur le réseau d’espaces publics existants pour compenser les effets de la résidentialisation et les coupures liées aux grandes enclaves d’équipements publics (hôpitaux, campus etc.).
Exemple : valorisation et prolongement du réseau de venelles à partir de la coulée verte Bièvre-Lilas.
- Conforter la nature existante, en Pleine terre, quelques soient les tissus urbains et fonciers (privés ou publics) dans les opérations de renouvellement et de construction, comme supports de biodiversité indispensable (désimperméabilisation des sols, pleine terre pour les végétaux, îlot de fraicheur, infiltration de l’eau pluviale etc.).
Enjeu « Le linéaire Bièvre-Lilas, les aqueducs et l’Agriculture urbaine, composantes territoriales »
2 objectifs sont associés à cet enjeu :
- Favoriser la présence de la nature dans la ville par la diffusion et la poursuite de la mise en réseau des grandes respirations paysagères territoriales (coulées vertes, parcs, aqueduc, accotements etc.).
Exemple : travail sur un partage équitable de l’espace public en requestionnant la place de la voiture.
- Composer et donner un statut aux espaces de transition, franges urbaines et paysagères, lieux d’interfaces, supports de parcours des Modes actifs, en lien avec l’agriculture urbaine. Exemples d’espaces cultivés en ville : parc des Lilas, jardins familiaux.
Chevilly-Larue : Avenue de Stalingrad
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Livrables des entités paysagères du Val-de-Marne ainsi que les cartes et croquis des ateliers.
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