Unité n° 2.2 – Le plateau d’Orly

Fiche identité

Histoire

Cultivé jusqu’à la moitié du 20^ème siècle, le plateau d’Orly est ensuite devenu un lieu militaire, avec l’implantation en 1918 d’un aérodrome puis de l’aérogare sud dans les années 1960.

Différents agrandissements de l’aéroport et des pistes se succèdent jusqu’à la configuration actuelle, qui se fige dans les années 1974-75.

En 1929 ouvre le cimetière de Thiais, deuxième cimetière le plus vaste de la ville de Paris. Puis, en 1960 intervient le transfert des Halles et de la Villette de Paris vers Rungis. C’est dans les années 1950, par ailleurs, que les quartiers d’habitation ont été établis ou construits.

Zone d’activités à Orly

Caractéristiques paysagères

Le territoire est fragmenté par des plaques hermétiques et des enclaves (aéroport, Marché International de Rungis, cimetière). Ainsi, les espaces pavillonnaires gravitent autour des zones d’activités et de logistique.

Ces dernières se caractérisent par des ambiances de paysages artificialisés. La végétation est présente de manière interstitielle et l’espace est le plus souvent dévolu à la voiture. Ces secteurs sont par ailleurs réduits à l’utilitaire et délimités par une multitude de clôtures, murs, portails.

Des parcelles agricoles demeurent cependant, mises en valeur par des horizons dégagés et panoramiques : le long des pistes d’Orly, sur la plaine de Montjean, au sein des jardins familiaux le long de l’A86 et dans les fermes pédagogiques (ferme du parc des Meuniers, ferme de Mons…).

En outre, trois autoroutes traversent et desservent le territoire de l’unité : l’A6, l’A86 et l’A106.

Ferme des Meuniers à Orly

Enjeu « Des repères géographiques de compréhension du territoire »

1 objectif est associé à cet enjeu :

• Répertorier et valoriser au sein de l’unité les vues (statistiques et cinétiques) intérieures et extérieures qui aident à comprendre les paysages.

Enjeu « Les limites des plaques monofonctionnelles (plaques, accotements …)

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

• Établir une stratégie pour aménager les structures paysagères liées aux franges des grandes plaques multifonctionnelles et infrastructurelles.

Exemple : requalification des accotements en lien avec les continuités de déplacements (doux / actifs).

• Mettre en scène le passage de la N7 et de l’aqueduc, fils conducteurs urbains et paysagers à l’échelle du territoire et comme porte d’entrée de la métropole parisienne.

Enjeu « Un maillage vert, support de continuités douces dans les tissu urbains »

1 objectif est associé à cet enjeu :

• Relever l’ambition de qualité paysagère, urbaine et architecturale des zones multifonctionnelles en confortant les dispositifs de végétation dans l’espace public et privé (chartes de qualité, prescriptions d’aménagements, désimperméabilisation des sols, Pleine terre pour les végétaux, îlot de fraicheur, infiltration de l’eau pluviale etc.).

Enjeu « Les aqueducs, l’agriculture périurbaine et les accotements, composantes territoriales »

1 objectif est associé à cet enjeu :

• Promouvoir et accompagner le maintien des filières agricoles urbaines et périurbaines dans le territoire comme support de la trame paysagère.

Exemple : relier les espaces agricoles à la vie des quartiers.

Centre horticole à Fresnes

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