Unité n° 2.3 – Le plateau de Paray

Fiche identité

Histoire

A partir des années 1930, le plateau de Paray connaît un développement urbain rapide. Les nappes pavillonnaires remplacent les terres agricoles. Les années 1960 marquent l’arrivée de l’autoroute A6.
Au cours du 20^ème siècle, les arrivées du train puis du RER C rapprochent ces territoires de Paris. Puis c’est au tour des quartiers de grands ensembles de s’implanter dans les derniers terrains disponibles.

Paray-Vieille-Poste : quartier pavillonnaire

Caractéristiques paysagères

Le plateau de Paray est caractérise par une nappe constante et régulière de pavillons de banlieue. Il est traversé de grands axes routiers structurants (RN7, RD118, RD25, RD167), de poches d’immeubles isolés, d’enclaves agricoles, et de zones d’activités en marge (tertiaires, commerciales et artisanales).

En outre, le territoire présente peu d’espaces ouverts. On y retrouve une enclave agricole entre Savigny-sur-Orge et Morangis à l’interface avec les bâtiments d’activités, et des espaces agricoles qui sont maintenus ouverts par les contraintes de l’exploitation de l’aéroport.

Cinq parcs urbains, des squares et des espaces récréatifs et sportifs sont à retrouver sur cette unité.
L’aqueduc de la Vanne forme un trait vert sur l’ensemble du plateau.

Parc Ducastel à Juvisy-sur-Orge

Enjeu « Des repères géographiques de compréhension du territoire »

1 objectif est associé à cet enjeu :

• Reconnaître les échappées visuelles en rebord de plateau et les cônes de vue existants comme espaces de compréhension des vallées de la Seine et de l’Orge.

Enjeu « Un projet commun autour de la N7 et de la D118 »

1 objectif est associé à cet enjeu :

• Établir une stratégie de recomposition paysagère et urbaine pour les axes structurants y compris leurs abords.

Exemple : transformation des axes routiers structurants N7 et D118 en boulevards urbains.

Enjeu « Un maillage vert, support de continuités douces dans les tissus urbains »

3 objectifs sont associés à cet enjeu :

• Maintenir et renforcer les perméabilités dans les tissus urbains pour limiter les effets de la résidentialisation.

Exemple : maillage piéton qui irrigue les quartiers en lien avec l’aqueduc.

• Consolider et conforter les ambiances des quartiers pavillonnaires par la prise en compte de leurs spécificités urbaines et paysagères respectives (tracés, matériaux, formes, proportions, limites, place de la voiture et du piéton, échappées visuelles vers la Seine et l’Orge etc.).

• Renforcer les dispositifs de végétation en lien avec les différents quartiers comme singularité paysagère des lieux et notamment les alignements d’arbres dans le tissus pavillonnaires (diagnostic phytosanitaire, diversité des essences, action de sensibilisation, perméabilité des sols etc.).

Enjeu « L’aqueduc et l’agriculture périurbaine, composantes territoriales »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

• Reconsidérer le tracé de l’aqueduc comme un parc linéaire dans la ville et le connecter au maillage secondaire des espaces publics urbains et agricoles.

• Préserver dans le territoire les espaces agricoles périurbains, spécifiques au plateau, motifs paysagers de transition entre les espaces habités et les équipements métropolitains.

Allée des Meuniers entre Morangis et Athis-Mons

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