Unité n° 3.1 – La confluence
Fiche identité
Situation géographique | Une des portes d’entrée au sud-est de Paris. |
Communes concernées]] | Alfortville, Charenton-le-Pont, Ivry-sur-Seine, Maisons-Alfort |
Paysages rencontrés | Rencontre de la Seine et de la Marne. Complexe hôtelier Chinagora. Lignes de chemin de fer. Parc départemental des Cormailles |
Superficie | 3 km de largeur, 3 km de longueur |
Histoire
La confluence s’est organisée progressivement pour répondre au développement des zones d’activités, industrielles et artisanales.
Au début du 20ème siècle, à cause des risques d’inondation, les industries s’y développent majoritairement en rive gauche, à Ivry-sur-Seine.
Les grands travaux qui suivront (autoroute A4, maîtrise des marnages, etc.) vont transformer définitivement ces paysages et conforter son statut d’entrée de la capitale, d’espace de transition et de passage.
En 1859, Ivry-sur Seine perd une partie des rives de la Seine avec la création du 13e arrondissement.
D’autres communes vont se créer plus tardivement que les autres, c’est le cas d’Alfortville.
Emprises ferroviaires et logistiques à Ivry-sur-Seine
Caractéristiques paysagères
Structuré par l’eau et morcelé par de larges faisceaux ferroviaires et autoroutiers, le territoire est occupé par des quartiers pavillonnaires, des habitats ouvriers et des grands ensembles qui s’adossent aux tissus industriels et artisanaux.
Sur la rive gauche de la Seine, se trouve une dominante industrielle liée à l’activité fluviale, à des équipements (eau de Paris par exemple) et au chemin de fer.
Au centre de la confluence, s’est installée un tissu résidentiel relativement dense composé d’habitats collectifs et de maisons individuelles aux allures de faubourg.
Sur la rive droite de la Seine, un tissu urbain est présent en pied de coteau avec une variété d’habitats collectifs, d’immeubles d’activités et des grands ensembles aux abords de la confluence de la Marne.
La rareté des espaces publics dans le territoire ne laisse que peu de place à la végétation. La nature est très contrainte et limitée aux espaces privés.
C’est à Ivry-sur-Seine que se concentrent les espaces de nature ; on y trouve le parc départemental des Cormailles, le parc Maurice Thorez, le parc Coutant, et la promenade des petits bois.
En outre, de nombreuses infrastructures se concentrent sur le territoire de la confluence et le morcellent : l’A4, la D154, la D19, et D6, les voies ferrées couplées aux zones de triage et d’aiguillage, le RER C et D, et les axes de grandes lignes (TGV).
Cette zone se caractérise également par un nombre important de ponts routiers, de passerelles piétonnes, et de ponts ferroviaires.
Vue sur les quais de Seine et sur la cheminée de la Compagnie Parisienne de Chauffage à Ivry-sur-Seine
Enjeu « Des repères géographiques de compréhension du territoire »
1 objectif est associé à cet enjeu :
- Maintenir des échappées visuelles et l’ouverture générée par la rencontre de la Seine, de la Marne et des infrastructures ferroviaires comme valeur de paysage et espaces de compréhension du territoire.
Exemple : aménagements de point d’observation depuis les franchissements.
Enjeu « Un projet commun autour de la N5, de la N6 et des berges de Seine »
1 objectif est associé à cet enjeu :
- Reconnecter et franchir ce territoire de transits aux portes de Paris par une recomposition paysagère et urbaine transversale, depuis les coteaux jusqu’aux berges de la Seine (modes de déplacements doux et actifs, continuités d’espaces publics, accompagnement végétale, etc.).
Exemple : requalification des berges des cours d’eau comme parcs linéaires en lien avec les tissus existants, et réorganisation des usages le long de la D152 pour redonner cette circulation aux piétons.
Enjeu « Un maillage vert, support de continuités douces dans les tissus urbains »
3 objectifs sont associés à cet enjeu :
- Désenclaver les espaces ouverts* le long des cours d’eau, lieux d’usages au quotidien, comme éléments structurants de composition territoriale.
Exemple : franchisements des infrastructures pour reconnecter les tissus urbains entre eux et avec le fleuve.
- Conforter la nature existante par la prise en compte des opérations de transformations urbaines, des limites entre l’espace privé et l’espace public, des abords des infrastructures, comme motif paysager singulier (désimperméabilisation des sols, Pleine terre pour les végétaux, cœurs d’îlot de fraicheur, infiltration de l’eau
pluviale etc.).
- Identifier les dispositifs de végétation patrimoniaux en place, motifs paysagers, urbains et éléments singuliers des lieux : les alignements, les mails d’arbres qui soulignent les axes et lieux historiques, les berges végétalisées qui débordent sur l’espace public, les arbres remarquables et isolés.
Enjeu « Les rives de la Seine et la confluence avec la Marne, composantes territoriales »
- Aménager les berges des cours d’eau (Seine et Marne) en requestionnant l’existant : continuité des espaces publics ouverts, franchissements doux et actifs, maillage et prise en compte des micro-espaces, ripisylves reconstituées, parcours de découverte dans la ville, hiérarchisation des voies, diversité des usages le long des berges (économie, loisir, environnement) et les associer les uns aux autres.
Complexe hôtelier Chinagora et confluence entre la Seine et la Marne à Alfortville
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Livrables des entités paysagères du Val-de-Marne ainsi que les cartes et croquis des ateliers.
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