Unité n° 3.2 – La plaine centrale

Fiche identité

Situation géographique Résulte de la rencontre de la Seine et de la Marne et prend appui sur les coteaux du plateau de Brie.
Communes concernées Ablon-sur-Seine, Alfortville, Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Choisy-le-Roi, Créteil, Limeil-Brévannes, Maisons-Alfort, Orly, Sucy-en-Brie, Valenton, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges, Vitry-sur-Seine
Paysages rencontrés Lacs et darses. Port de Bonneuil-sur-Marne. Seine artificialisée. Infrastructures de transit. La Végétale Tènements d’activités monofonctionnels industriels, logistiques et artisanaux
Superficie 7 km de largeur, 10.5 km de longueur

Histoire

La plaine centralé, dotée d’une topographie plate et alluviale, a d’abord été le support d’activités agricoles et maraîchères.
Elle a ensuite servi au stockage de bois, de charbon et de coke (composé minéral dérivé du charbon) pour les besoins de Paris.
Le fleuve a quant à lui d’abord été nourricier, grâce à ses moulins et ses pêcheries. C’est ensuite devenu un axe d’approvisionnement et de transports (marchandises alimentaires, flottage du bois, coke etc.).
Les rives ont été aménagées de chemins de halage, de quais et de ports.
La minéralisation des berges de la Seine et la création de quais en béton surmontés de murets anti-crues ont eu lieu à partir des années 1950.

La plaine a également été exploitée pour la richesse de son sous-sol, avec l’implantation de multiples gravières et darses. Une fois les gisements épuisés, les sites d’extraction se sont reconvertis en parcs de loisirs, au cours de la deuxième moitié du 20ème siècle.

Les techniques de maîtrise des eaux et l’endiguement de la Seine ont ensuite permis une expansion urbaine rapide. Les premières opérations de logements de masse, en habitat individuel, ont lieu au cours du 19ème siècle à l’initiative d’industriels.

Dans les années 1980, l’A86 et la N406 viennent fractionner la vallée de la Seine.


Franchissement de la D86 à Choisy-le-Roi

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Caractéristiques paysagères

L’eau étant un élément dominant et spécifique dans le paysage de l’unité, son histoire y est intimement liée : darses, lacs, et méandres des ports en parsèment ainsi le territoire.

L’urbanisation de la plaine centrale, constituée de nombreuses interventions et opérations juxtaposées, se compose d’un mélange de formes citadines, d’espaces industriels, et d’équipements publics présents de part et d’autre de la Seine.
Cette dernière, axe géographique longtemps source de méfiance du fait du risque inondation, a été domptée, pour finalement se retrouver globalement isolée.
Son tracé rectiligne, légèrement ondulant, traverse le territoire selon un axe nord-sud, et dispose de rives plus minéralisées que naturelles.

La topographie constante de l’unité y a favorisé le développement d’espaces de triage, d’aiguillage, et de lignes de transports de voyageurs. Cependant, on y trouve également d’importants espaces de nature résultant de l’abandon des carrières, tandis que des lieux de proximité et d’échelle urbaine complètent cette présence de nature en ville (espaces publics, arbres de haut jet …).


Quartier des Choux à Créteil

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Enjeu « Des repères géographiques de compréhension du territoire »

1 objectif est associé à cet enjeu :

  • Identifier les échappées visuelles et points de vues existants comme valeurs de paysage, éléments de repère, de lecture du territoire et de valorisation de la Seine. Exemples : valorisation des bords de Seine, du parc communal Beauregard à Villeneuve-Saint-Georges, des échappées visuelles à Vitry-sur-Seine, du pont du Port à l’Anglais, des cheminées EDF etc.

Enjeu « Un projet commun autour de la N6, de la N19 et des berges des cours d’eau »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Établir une stratégie de recomposition paysagère et urbaine pour les axes structurants N6 en lien avec les berges de la Seine, N19 en lien avec les berges de la Marne. Exemple : tirer parti des épaisseurs attenantes à la Seine, aux voies ferrées et aux axes autoroutiers pour mailler le territoire (parcs linéaires, épaisseurs végétalisées, corridors écologiques, continuités de l’espace public).
  • Projeter une mutation paysagère et urbaine des grandes plaques multifonctionnelles et d’infrastructures à partir des structures paysagères existantes, pour les rendre plus perméables et appropriables (franchissements et traversées des grands espaces, modes de déplacements doux et actifs).

Enjeu « Un maillage vert, support de continuités douces dans les tissus urbains »

3 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Équilibrer la présence de la nature dans la ville et poursuivre la mise en réseau des grandes respirations paysagères (Végétale, berges de Seine, franchissements). Exemple : renforcer et développer les charpentes vertes structurantes (trames majeures plantées) et les espaces de proximité (trame mineure : squares, délaissés, pieds d’immeubles,…).
  • Composer le renouvellement urbain et la mutation des espaces d’activités avec la présence de l’eau (Seine, Marne, darses, plans d’eau etc.) Exemple : constituer des épaisseurs végétales à l’image des aménagements des plans d’eau (parc de Choisy-le-Roi, lac de Créteil, parc de la Plage Bleue etc.).
  • Conforter et développer la nature existante en ville, en Pleine terre, dans les tissus urbains et le foncier (privés ou publics), outil d’actions sur le territoire (désimperméabilisation, pleine terre pour les végétaux, îlots de fraicheur, infiltration de l’eau pluviale etc.).

Enjeu « les rives de la Seine, le linéaire de la Végétale et les respirations paysagères liées à l’eau, composantes territoriales »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Considérer l’eau comme véritable atout de composition territoriale pour poursuivre le renforcement de la trame verte et bleue.

Exemple : amélioration du maillage des modes de déplacements (doux et actifs) pour mettre en valeur les sites et la diffusion de la biodiversité.

  • Identifier les dispositifs de végétation en place, motifs paysagers, urbains et éléments singuliers des lieux : les alignements, les mails d’arbres qui soulignent les axes et lieux historiques, les cœurs d’îlots végétalisés qui sont visibles depuis l’espace public, les arbres remarquables et isolés.


Parc de la plage bleue à Valenton

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


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