Unité n° 3.5 – La vallée de l’Orge

Fiche identité

Situation géographique Marquée par la confluence de l’Yvette qui se jette dans l’Orge
Communes concernées Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon
Paysages rencontrés Orge renaturée. Aqueduc de la Vanne. N7 et A6. Lacs de l’Essonne
Superficie 6.5 km de largeur, 5.5 km de longueur

Histoire

La plaine basse, régulièrement inondée, a été urbanisée tardivement.
Au début du 20ème siècle s’y implante un terrain d’aviation.
Abandonné entre 1910 et 1917 au profit des terrains du plateau d’Orly, puis ensuite délaissé par les exploitants de sable, le site est recouvert de lotissements protégés des inondations par la canalisation de l’Orge en 1932.
Sur le versant de la vallée, les opérations immobilières interviennent encore plus tardivement.


Résidences semi-ouvertes à Juvisy-sur-Orge

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Caractéristiques paysagères

La vallée de l’Orge et sa confluence avec la Seine présentent une des ambiances les plus contrastées du territoire de l’Atlas. Par exemple, entre grande route d’envergure nationale (N7, A6) et petite rue résidentielle ou pavillonnaire, il n’existe aucun espace de transition. On passe ainsi en quelques mètres d’une ambiance routière, bruyante et passagère, à une atmosphère paisible de quartier résidentiel.

Tandis que le versant nord à Savigny-sur-Orge est intégralement investi par un tissu d’habitat pavillonnaire, le versant sud à Viry-Chatillon accueille des quartiers de grands ensembles et présente une silhouette de coteau boisé ponctué de tours d’immeubles.

En outre, l’Orge renaturée forme une Respiration paysagère dans le territoire. Elle s’accompagne de parcours, de promenades et de ripisylves d’épaisseurs variables qui constituent des espaces de redécouverte de la nature, à l’image du tracé de l’aqueduc, qui dessine une ligne enherbée.


Tissu industriel à Viry-Châtillon

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Enjeu « Des repères géographiques de compréhension du territoire »

1 objectif est associé à cet enjeu :

  • Répertorier et gérer les échappées visuelles, les cônes de vues depuis les espaces de basculement existants (coteaux), lieux privilégiés de perception du paysage.

Exemple : aménagement de belvédères, gestion de la hauteur des constructions et de la végétation, espaces ouverts des lacs de l’Essonne.

Enjeu « Un projet commun autour de la N7 et des berges de la Seine et de l’Orge »

1 objectif est associé à cet enjeu :

  • Engager une transformation de la N7, porte d’entrée de l’agglomération parisienne, par une recomposition de l’espace public et une réorganisation des usages.

Exemple : Établir une stratégie paysagère en questionnant la place de la voiture (piéton, vélo, placette, alignements d’arbres, accompagnement végétal etc.).

Enjeu « Un maillage vert, support de continuités douces dans les tissus urbains »

3 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Accompagner les opérations de densification et de mutation de la ville en respectant les particularités de chaque situation morphotypologique (tissus urbains, parcelles, implantations et géographique).

Exemple : orientation des coteaux, plaines et vallées intimistes, lacs et berges, patrimoines architecturaux et urbains etc.

  • Composer des trames paysagères et des continuités écologiques stratégiques pour révéler les tracés de l’Orge et la dimension patrimoniale, architecturale et paysagère spécifique à l’unité.
  • Conforter la nature existante en ville et compléter la présence de l’arbre en alignements (patrimoine paysager urbain), par la requalification des espaces publics et le maintien des espaces jardinés ouverts résidentiels (désimperméabilisation des sols, Pleine terre pour les végétaux, îlot de fraicheur, infiltration de l’eau pluviale etc.).

Enjeu « Les rives de la Seine et de l’Orge, l’aqueduc, les coteaux boisés et jardinées, composantes territoriales »

3 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Affirmer les paysages de coteau boisé et de vallée jardinés en s’appuyant sur le tracé de l’aqueduc, les parcours de l’eau et les composantes végétales existantes, axe de valorisation et de requalification de l’espace public.
  • Identifier les ambiances paysagères et urbaines pour révéler l’histoire des lieux et les spécificités géographiques dans les futurs aménagements et opérations.

Exemple : prendre en considération les paysages lacustres des lacs de l’Essonne, les franchissements de l’Orge, les berges de Seine support d’une mixité d’usages.

  • Profiter du tracé de l’aqueduc pour mettre en place un parc linéaire dans la ville en lien avec le maillage des espaces paysagers urbains et naturels (l’Orge et ses voies d’eau, les boisements des coteaux, les accotements etc.) associant pratiques récréatives et fonctions écologiques.


Franchissement de la N7 par l’Orge à Juvisy-sur-Orge

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


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