Unité n° 4.2 – La butte de Fontenay

Fiche identité

Situation géographique situé à la terminaison méridionale du plateau de Romainville
Communes concernées Fontenay-sous-Bois, Nogent-sur-Marne, Le Perreux-sur-Marne
Paysages rencontrés Eco-Parc des Carrières. Fort de Nogent-sur-Marne. D86 et D143
Superficie 3.5 km de largeur, 3 km de longueur


Ecoparc des Carrières à Fontenay-sous-Bois

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Histoire

Dès le 19ème siècle, les espaces agricoles maraîchers mutent et se transforment avec l’arrivée du chemin de fer et des Parisiens à la recherche de lieux de villégiature.

Dans les années 1960, les derniers espaces agricoles disparaissent avec les opérations de logement de grands ensembles, qui ont contribué à résorber les carences en logement.

Le développement urbain important commence dès l’entre-deux-guerres, avec notamment la construction d’écoles, de lotissements, de pavillons de banlieue et de villas secondaires dans les années 1930.

Parallèlement, des industries et des quartiers de populations ouvrières s’installent sur le territoire et plus spécifiquement le long de la voie ferrée. Celle-ci sera dédoublée ultérieurement par le tracé de l’A86.

Les tours, les barres, les résidences ouvertes viennent ensuite s’implanter sur les reliefs restants.


Grands ensembles à Fontenay-sous-Bois

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Caractéristiques paysagères

L’unité se caractérise par la mixité des tissus et des formes bâties qui s’y juxtaposent.
À Nogent-sur-Marne et du côté bois de Vincennes, on retrouve des ambiances Parisiennes et faubouriennes.
À Fontenay-sous-Bois, la butte est occupée par de l’habitat individuel pavillonnaire, des grands ensembles et des résidences ouvertes.

Le territoire de l’unité présente également des échappées visuelles sur le grand paysage et des respirations vertes aménagées. Le prolongement des faubourgs Parisiens, les tissus pavillonnaires de banlieue et les ambiances de centre-bourg ancien génèrent une multitude d’atmosphères singulières.

Par ailleurs, les espaces de nature se manifestent au travers des alignements d’arbres, de quelques parcs, des petites placettes et squares, des jardins privés et des espaces accompagnant l’habitat collectif.


Rue en pente à Fontenay-sous-Bois

| Crédits photographiques : Vert Latitude et Atelier Résonances


Enjeu « Des repères géographiques de compréhension du territoire »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Répertorier les échappées visuelles depuis la butte (espace de basculement) et les cônes de vues existants pour les préserver en tant que lieux privilégiés de la lecture du paysage.
  • Gérer et réglementer la hauteur et les installations des constructions pour qu’elles s’adaptent aux pentes et aux terrasses du coteau, sans le dénaturer et en ménageant des vues sur le paysage.

Enjeu « Un projet commun autour de la D143 et de la D86 »

2 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Établir une stratégie de requalification paysagère et urbaine pour les axes structurants D86 et D143.
  • Révéler les spécificités des deux orientations du coteau : un habitat pavillonnaire jardiné tourné vers Paris et Vincennes, des ensembles collectifs ponctués d’espaces ouverts descendants vers la Marne.

Enjeu « Un maillage vert, support de continuités douces dans les tissus urbains »

3 objectifs sont associés à cet enjeu :

  • Compléter le réseau des traversées et des sentes piétonnes dans les tissus urbains pour accéder aux coeurs d’îlots et maintenir la perméabilité de tous les tissus.
  • Reconsidérer la nature pour éviter que les projets ne la remplacent, s’appuyer sur des outils de protection et d’inventaires préalables à toute intervention d’aménagement et de construction.

Exemple : référencer la végétation existante dans les quartiers de grands ensembles comme patrimoine vivant au service du projet de transformation urbaine.

  • Conforter la nature existante en ville, en Pleine terre, par le maintien des espaces jardinés et la perméabilité des espaces ouverts résidentiels (désimperméabilisation des sols, pleine terre pour les végétaux, îlot de fraicheur, infiltration de l’eau pluviale etc.).

Enjeu « Les coteaux jardinés et les respirations paysagères, composantes territoriales »

1 objectif est associé à cet enjeu :

  • S’appuyer sur la ligne de crête pour créer une continuité douce qui irrigue et met en réseau les parcs, les jardins et les espaces de nature en ville (sentes, résurgence, coulée verte etc.).


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